what tomorrow brings, we cannot know.

C'est ce à quoi je ressemble

Aux premiers abords, on peut dire de Guenièvre qu'elle a un physique très doux; de part la douceur de son visage jusqu'à ses manières. Elle est belle - on lui a souvent dit - mais elle sait qu'elle n'est pas la beauté typique surtout lorsqu'on la compare aux nobles dames élevée dans la richesse. Guenièvre n'a peut-être pas la grâce innée mais elle travaille dessus depuis qu'elle a épousé Arthur. Mais cette beauté brute lui donne aussi un petit quelque chose qui la rend différente et jamais elle ne dénigrerait l'éducation de son père. Elle n'est pas très grande mais son sourire communicatif fait qu'on la remarque malgré sa taille moyenne. Sa chevelure brune retombe en boucle sur son visage et encadre à merveille ses yeux noirs pourtant très doux.

Qui je suis vraiment

Des mots comme heureuse et optimiste sont de bons adjectifs pour décrire la reine, qui est à la fois les deux malgré les épreuves qu'elle a dû traverser tout au long de sa vie. Elle a très peu d'émotions négatives par rapport à ce qu'il l'entoure, bien entendu il lui arrive d'être énervée et angoissée mais elle réagit toujours de façon douce et réfléchie. C'est une femme généreuse et avenante et son changement de statut n'a rien changé à son attitude altruiste. Elle n'est pas d'un naturel courageux pourtant elle n'a jamais hésité à se mettre en danger pour ceux qu'elle aime et pour ce qu'elle trouve injuste. Elle est tolérante et aussi très bornée lorsqu'elle a une idée, il est impossible de lui faire changer d'avis. De son enfance en tant que simple servante, elle garde l'amour de la nature et du travail manuel; il lui arrive très régulièrement de reprendre elle-même ses robes ou bien de faire le ménage dans ses appartements sans demander l'aide des servants. C'est ce qu'il l'aide à se relaxer.

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Derrière l'écran Je me nomme Sophie, j'ai vingt-cinq balais et je suis une fan de la série Merlin alors je n'ai pas pu résisté lorsque j'ai vu ce forum. Je viens de France, quelque part dans le Nord, et le code du règlement - qui est assez difficile à trouver croyez-moi, je l'ai lu trois fois d'affilé -  est : Validé par ton fils Arthur II.

Guenièvre - plus souvent nommée Gwen - était née à Camelot dans la basse-ville pour être précis. Sa mère était morte peu de temps après sa naissance, et la jeune enfant avait dû apprendre à soutenir son père dès son plus jeune âge. Son frère Elyan était partis très tôt de la maison, il avait quitté Camelot sans véritable explications et Guenièvre lui en avait quelque peu voulu. « Papa, il est déjà tard...Tu reprendras le travail demain matin, viens donc dormir ! » La petite fille avait entendu du bruit, son père était le forgeron attitré du roi Uther et il prenait son travail très au sérieux quitte à mettre sa santé en danger. . « Je ne peux pas, je dois absolument finir cette épée pour demain. C'est pour le prince ! » Gwen fronça les sourcils malgré elle, elle savait son père têtu comme une mule. . « Le prince ?! Mais tu as lui as livré une épée il y a moins d'un mois... » « La lame était trop fine et le manche manquait de rubis... Gwen se mordit les lèvres pour ne pas traiter son arrogante altesse de tous les noms. Son père n'avait-il pas assez de travail avec les armes de tous les chevaliers et des gardes, fallait-il en plus que le prince change d'épée toutes les semaines ? Elle croisa le regard suppliant de son père, c'est ce qui la fit garder le silence. Il était honorée d'être le forgeron des Pendragon et c'est ainsi que la noblesse se comportait, elle devait apprendre à faire avec. Après tout, elle était destinée à servir la noblesse de Camelot.


La vie fut pleine de surprises pour la jeune femme. Elle qui était destinée à être une servante toute sa vie, se retrouvait à présent Reine de Camelot aux côtés du prince qu'elle méprisait tellement étant enfant. Il s'était révélé être un homme bon et juste, et c'est grâce à son soutien et à son amour qu'elle avait réussit à endosser un rôle qui n'était pas fait pour elle. Mais il lui avait été pris trop vite, elle était devenue veuve alors qu'elle ne s'y était pas préparée, elle n'avait jamais imaginé une vie sans Arthur à ses côtés et encore moins être une Reine sans lui. . « Votre majesté, ce sont des jumeaux. » Gwen releva la tête malgré l'épuisement qu'elle ressentait. Il y avait beaucoup de monde autour d'elle, et deux des servantes tenaient dans leur bras, le prince et la princesse dont elle venait de donner la vie. Plusieurs larmes roulèrent sur ses joues, à la fois des larmes de joie et des larmes de tristesse. La joie d'avoir ses enfants - même si elle ne s'attendait qu'à un seul - sains et saufs, de pouvoir garder une part d'Arthur vivant à travers ces deux anges et en même temps elle était si triste qu'être seule dans ce moment-là, elle savait que Merlin et ses plus proches chevaliers devaient attendre derrière la porte de ses appartements mais il lui manquait Arthur, et il allait manquer un père à ses enfants. On lui déposa les deux nouveaux-nés dans les bras et elle fut émerveillée par leur beauté - comme toute mère sûrement - « Arthur et Elyanna. » La voix de la Reine n'était qu'un murmure si bien que le médecin lui fit répéter.


« Ce sont trois enfants et vous me dîtes qu'ils ont pu quitter le château sans que vous vous en rendiez compte ? Est-ce donc ça la sécurité dont nous disposons ? » Guenièvre congédia les gardes d'un simple regard. Son fils et sa fille en compagnie de son filleul - le fils de Merlin - s'étaient une fois de plus éclisper à la merci des gardes pour aller chercher l'aventure en dehors du château, et Gwen était mort d'inquiétude à l'idée de les savoir sans protection à l'extérieur du château. Elle soupira et se tourna vers Sir Leon resté à ses côtés dans la salle du trône. « Pardonne-moi Leon, je suis juste inquiète. Veille à ce que je sois prévenu dès qu'ils ont été retrouvés, quelle que soit l'heure ! » Guenièvre se leva sans laisser le temps de réponse au chevalier. On lui ouvrit la porte et elle se lança à la recherche de Merlin. Seul son ami pouvait la soutenir et la comprendre dans ces moments-là - et dieu sait qu'ils étaient assez réguliers, au grand damn de la Reine -