Césario de l'Arc

C'est ce à quoi je ressemble

Césario est un homme de bonne taille, il dépasse les un mètre soixante-dix mais son physique svelte ne lui permet pas d'affronter au corps à corps des ennemis plus coriace que lui. Cependant, ce corps maigre lui permet une plus grande agilité que ses compagnons d'armes, bien que ses compétences de guerrier ne sont plus à refaire.

Ses cheveux, d'un blond cendré, sont coupés courts à la mode de l'époque. Son front est plutôt dégagé, mettant en avant des prunelles claires, entre le bleu et le vert. Des sourcils fins et arqués définissent à merveille ses expressions, passant le plus souvent d'une rage guerrière à une détermination sans pareil. Son visage est fin et son nez pointu. Il a l'air d'un jouvenceau avec son absence de pilosité et la finesse de ses traits, ce qui lui vaut d'ailleurs des moqueries des plus vieux ou des esprits perfides. Il est rarement pris au sérieux. Il est cependant un excellent chasseur ainsi qu'un très bon chanteur. Bien des jouvencelles portent leur affection sur le jeune Césario, dont la beauté atypique pour un chevalier a su éveiller les passions, passion qu'il rejette avec courtoisie. C'est un chevalier avec tout ce qui a de plus vertueux.

Sous son armure, où le fier blason de Camelot rayonnent sur un tissu d'un rouge foncé, le jeune homme présente un épais bandage autour de sa poitrine, masquant ainsi ses deux seins. Très peu de personnes peuvent se vanter de l'avoir vu au plus simple appareil car c'est son secret le mieux gardé. Des cicatrices entourent son bas ventre, héritage des années difficiles où sa véritable identité était ignorée.

Également, des cicatrices ne trouvent sur ses épaules et ses mains, trahissant son entrainement intensifs et les nombreux combats qu'il a affronté depuis son entrée dans la chevalerie. Elle a donc renforcé son armure autour de son cou et ses épaules en conséquences. L'armure n'est pas plus légères que celle des autres chevaliers, ni plus travaillé mais le jeune homme est plutôt vigilant sur l'image qu'elle renvoie. Ainsi, elle est régulièrement entretenue par ses deux pages.


Qui je suis vraiment

Césario est l'archétype du jeune et fougueux chevalier. C'est un homme impulsif, qui n'hésite pas à se jeter vers le danger pour secourir quelqu'un ou bien pour prouver sa valeur. Il souhaite être respecté de ses comparses et n'accepte aucune faiblesse de sa part. Bien qu'on ne le prenne pas au sérieux, à son grand désarroi, il semble dégager une grande assurance mais cela est de façade. Il n'a pas confiance en lui et en ses capacités. Cela le force à se porter régulièrement volontaire lors des missions plus ou moins importantes. Cette fougue est autant une force qu'une faiblesse puisque s'il est le premier à agir, il est également le premier à tomber dans des pièges et il a de la chance d'être encore en vie. Il préfère l'action à la réflexion, bien qu'il ne néglige pas le savoir et la ruse. Il apprécie les devinettes et les grandes aventures.

Il a cependant de grandes qualités que l'on prête au chevalier : excellent chasseur, guerrier intelligent bien que téméraire, chanteur acclamé et au courage manifeste. Il a beaucoup de respect pour son père, encore plus pour sa Reine. Il a le sens du sacrifie et du devoir et n'hésiterait pas à donner sa vie pour un compagnon.

Les femmes semblent lui porter un grand intérêt mais il ne le leur rend pas. Il est fier de sa vertu et préfère se pencher dans l'art du combat que dans des conquêtes féminines. Bien sûr, cela est du principalement à son secret puisqu'il sait très bien les risques si jamais on découvrait son anatomie féminine. Il craint d'ailleurs ce jour. Il fait des cauchemars régulièrement à ce sujet.

Il a des réticences vis à vis de la magie, bien qu'il n'ait aucune haine pour les personnes qui en usent. Il n'a vu que très peu de personnes en utiliser et ses craintes se situent plus dans les dangers qu'elle représente. Il voit la magie comme une lame. C'est un outil, qui dans certaines mains peuvent s'avérer être un objet mortel.

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Derrière l'écran

Je suis Anaïs, ou Pingmousse, j'habite dans le Sud de la France et c'est Obéron qui m'a prédenté le forum ! Le code est validé par Arthur II.

Il est important de rappeler le contexte de la naissance du Chevalier Césario de l'Arc. Il ne s'agit pas d'une vieille famille de noble, cela ne faisait que deux siècles qu'ils ont été anoblis grâce à des prouesses militaires. D'ailleurs, leur nom de famille vient d'un de ses ancêtres, alors soldat, qui aurait été capable de couper une flèche en plein vol, sauvant par ce geste le Roi, qui bataillait alors. Cette dette permit à la famille de s’anoblir et de rentrer au service de Camelot. Les Arc sont donc une famille de guerrier, au service du Royaume depuis presque toujours.

William de l'Arc faisait partie de ses soldats de camelot. Il était officier. C'était un homme respecté, au caractère farouche, et c'est une demoiselle de quinze ans qui s'attira ses faveurs. Une jeune fille de la petite noblesse, pieuse et belle. Si leur union était arrangée, ils apprirent petit à petit à s'apprécier bien qu'on ne puisse appeler ça de l'amour. Cependant, Lady Margaret était de santé fragile et elle tombait régulièrement malade. Elle n'arrivait pas à garder l'enfant de son mari plus de trois mois. Désespéré à l'idée de ne jamais avoir de fils pour perpétuer sa lignée, le vieux officier était près à demander au Roi la permission de changer d'épouse, bien qu'il comptait toujours veiller sur l'adolescente. Le roi, peu enclin, lui dit alors qu'il y réfléchirait, s'il participait à une nouvelle bataille en région ennemi. William accepta.

L'affrontement dura huit longs mois et William revient à Camelot blessé, mais victorieux. Une blessure à la jambe qui l'obligea à boiter, trainant même sa jambe si cette dernière devenait trop douloureuse. Il savait que sa carrière dans les forces armés étaient terminés. La mort dans l'âme, il  retourna dans sa demeure et par miracle, il trouva sa femme dont le ventre s'était arrondi, comme par miracle. L'homme était heureux et la femme aussi. Cependant, les retrouvailles furent courtes. Margaret accoucha mais son jeune âge et la fragilité de son corps ne lui permirent pas de découvrir son enfant.

- C'est une fille, Sir !

William avait la rage au cœur. Sa compagne était morte, il était handicapé et pire encore, il avait une fille.



"Viola" grandit mais très vite, l'enfant montra un profond dégout pour les robes, la broderie et toute l'éducation d'une jeune lady. Son père le retrouvait régulièrement à l'écurie, alors à peine âgé de six ans. Il volait des épées en bois, normalement données aux pages et abandonnait volontiers robes et dentelles. Finalement, le noble décida d'avoir une discussion avec son seul successeur. Il ne pouvait décemment pas laisser de tels débordements continués. On finirait pas poser des questions. L'enfant ne s'exprima que maladroitement mais cela frappa le père, qui réalisa alors que le fils qu'il avait toujours voulu, était là sous ses yeux :

- Je veux me battre, pourquoi me donnez-vous des rubans ? C'est pour les filles ! Je veux mon épée ! Je veux apprendre !

Et ainsi, le noble rebaptisa son enfant. Viola mourut officiellement et Césario fut présenté comme son fils. Il s’arrangea pour que nourrices et serviteurs gardent le silence, d'une manière ou d'une autre. William prit à cœur l'éducation de Césario et l'aida à se travestir. Ses seins furent bander très jeune pour éviter ou du moins réduire leur transformation. On lui coupa les cheveux, on lui apprit à se comporter, à se battre, à s'occuper d'un cheval. Il eut des leçons de courtoisie, il apprit les vertus exigés pour un futur chevalier. L'enfant ne montra jamais combien tout cela était dur pour lui. Il n'avait pas le choix d'affronter tout cela. C'était son destin et il avait perdu bien trop de temps.

Il fut finalement page à la cour de Camelot. Sept ans plus tard, il était désormais un écuyer. Césario se souvient de la dureté des entrainements et de la dureté de son père qui n'acceptait pas ses échecs. Il se souvenait des cris, des coups, du sang dans sa bouche, des punitions, de ses sourires aussi, de ses accolades, de ses journées à chasser ensemble, des journées entre un père et son fils. Il devait être le fils parfait, le fils qu'il avait toujours voulu, le fils qu'il était. Sept ans furent encore nécessaire pour faire de lui un véritable chevalier. Il était désormais la fierté de son père, qui lui s'affaiblissait de jour en jour.

- Mon fils, tu as fais honneur aux Arcs. Voici mon épée, je te prie de la brandir à ma place sur le champ de bataille. Fais-le en mon nom et pour celui de tes ancêtres.
- Je ne vous décevrai pas, père.
- Je sais Césario, je sais.

Voilà désormais plusieurs années qu'il est chevalier à la cours du Roi. La dette de son ancêtre lui assure toujours une place parmi les chevaliers de Camelot, bien qu'il ne fasse pas partie de la Table Ronde.